Des rumeurs insistantes et des informations officieuses font état d’un report des élections du CNESER, prévues en avril 2015.
QSF rappelle que le dépôt de listes, que l’application rigide des règles de parité rend très compliquées à composer, est prévu pour le 11 février, alors que le ministère n’a pas encore fait parvenir aux syndicats et aux associations l’ensemble des documents électoraux.
QSF demande que le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche démente ou confirme instamment l’éventuel report des élections et qu’il en explique les raisons qui le justifieraient.
Au cas où la date des élections du CNESER devrait être modifiée, QSF renouvelle sa proposition de coupler la date de ces élections avec celles du CNU, prévues en septembre de cette année.
Une telle décision présenterait deux grands avantages. Elle permettrait, d’une part, de faire des économies importantes, à un moment où l’on demande aux universités, et plus largement à la nation, de faire des sacrifices considérables. Elle favoriserait, d’autre part, une plus large participation du corps électoral à des élections du CNESER, qui présentent traditionnellement un pourcentage de votants inférieur à 15% chez les enseignants-chercheurs.
QSF rappelle que la faible représentativité du CNESER constitue un handicap sérieux pour cette institution, ce qui explique le désintérêt et sans doute la méfiance à son égard d’une grande partie de la communauté universitaire.
QSF estime qu’il y aurait là une occasion unique de restituer au CNESER une part de la légitimité dont il a besoin pour exercer son mandat.